En se basant des tests réalisés avec son application mobile collaborative de speedtest QuelDébit et plus de 5 millions de données techniques collectées entre le 1er décembre 2020 et le 30 novembre 2021, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir pointe du doigt une fracture numérique.

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À plus de 95 %, les mesures ont été effectuées en 4G. Dans les zones urbaines, les débits moyens en 4G sont de 55,3 Mbps, ils descendent à 42,3 Mbps dans les zones intermédiaires et 33,3 Mbps dans les zones rurales où ils sont ainsi 66 % moins élevés.

Les zones urbaines sont définies comme des agglomérations de plus de 400 000 habitants, entre 10 000 et 400 000 habitants pour les zones intermédiaires, moins de 10 000 habitants pour les zones dites rurales.

Le " bon haut débit "

Ce sont des moyennes et les disparités sont en réalité plus marquées. Une analogie est faite avec le bon haut débit descendant dans le fixe qui doit être supérieur à 8 Mbps selon la définition retenue par le gouvernement.

L'UFC-Que Choisir constate que ce " bon haut débit " avec un profil 4G n'est pas atteint dans 25 % des cas au niveau national et 32 % en zones rurales. À noter en outre que pour 14,3 % des débits relevés, ils sont inférieurs à 3 Mbps.

Pour l'UFC-Que Choisir, " un haut débit de qualité demeure encore chimérique pour de nombreux consommateurs près de 10 ans après le lancement de la 4G. " Dans un communiqué, l'association appelle " les pouvoirs publics à enfin imposer aux opérateurs une qualité de service minimale permettant d'utiliser dans de bonnes conditions l'internet mobile, partout où la couverture mobile est prétendument assurée. "

Source : UFC-Que Choisir