L'ARCEP ne veut pas voir la 5G reproduire le schéma adopté par la 4G avec un déploiement chaotique et lent. Alors même que l'on s'apprête à basculer vers la 5G, la couverture 4G de la France se boucle à peine, et il n'est pas question que cela se reproduise avec la prochaine génération de service de télécommunication.

5G logo

Le gouvernement a ainsi rappelé l'enjeu stratégique de la 5G pour "l'industrie, l'innovation et les services publics rénovés". La technologie 5G proposera ainsi "un saut de performances technologiques ouvrant la porte à une variété d’usages nouveaux tant pour le grand public (démocratisation du streaming vidéo 3D, etc.) que pour les entreprises (développement d’applications de rupture dans tous les secteurs industriels)".

L'État a ainsi partagé la feuille de route de la 5G visant à coordonner les efforts pour un déploiement rapide et logique, mais aussi pour se conformer au programme européen :

La feuille de route met en avant 3 objectifs fixes :

  •  lancer plusieurs pilotes 5G sur une variété de territoires et d’accueillir des premières mondiales d’application de la 5G dans les domaines industriels, une opération en cours chez Bouygues Telecom, Orange et SFR.
  •  attribuer de nouvelles fréquences 5G et d’avoir un déploiement commercial dans au moins une grande ville dès 2020 ;
  •  couvrir les principaux axes de transport en 5G d’ici 2025

Avec 4 chantiers prioritaires :

  •  libérer et attribuer les fréquences radioélectriques pour les réseaux 5G ;
  •  favoriser le développement de nouveaux usages ;
  •  accompagner le déploiement des infrastructures de la 5G ;
  •  assurer la transparence et le dialogue sur les déploiements de la 5G et l’exposition du public.

Rappelons qu'actuellement des tests sont déjà en cours chez certains opérateurs et dans certaines villes concernant la technologie 5G.