C'est une phase longue qui dessine encore les contours de la 5G : la normalisation de cette technologie de télécommunications vient de faire un pas de plus avec la validation d'une deuxième norme.

Le regroupement 3GPP avait déjà validé une première norme 5G en décembre 2017 afin notamment de décrire le protocole de fonctionnement de la 5G non standalone, à base de coeur de réseau 4G. Aujourd'hui, c'est une nouvelle norme qui vient de paraitre et qui dessine la 5G standalone totalement autonome.

Nokia 5G

Et ce volet ne s'oriente plus uniquement vers le grand public, mais également vers les entreprises. On le sait, la 5G sera plus rapide, offrira moins de latence, mais surtout elle dopera la capacité d'accueil des réseaux. Il est question de multiplier les connexions pour permettre à l'internet des objets de se démocratiser un peu plus. Cela permettra aux entreprises de connecter leur activité, de connecter des véhicules autonomes, ou encore de développer la télémédecine.

Il est question de permettre à de nouveaux acteurs de créer leur propre réseau 5G privé, et au-delà de cela, de permettre également le network slicing, soit la découpe du réseau en tranches logicielles à partir d'une même infracture physique (virtualisation des réseaux). Ce découpage permettra d'attribuer un réseau virtuel à chaque usage spécifique, mais aussi de faire varier le dimensionnement et les performances de ce réseau de façon dynamique.

Grâce à la création de ce standard, les opérateurs disposent d'une base solide pour préparer la 5G de demain. Prochainement, ce sera à l'UIT (Union Internationale des Télécoms) de définir les fréquences allouées à la 5G, la standardisation ne sera effective qu'à compter de 2020.