Parmi les faits qui ont rythmé l’actualité de la semaine dernière, on peut rappeler l’engagement dans une répression visant Google en ce qui concerne la vie privée, le bilan prolifique pour la réponse graduée de la Hadopi, la traduction de la France devant la justice européenne concernant le livre numérique et la plainte pour piratage déposée par The Pirate Bay.

On peut aussi évoquer le souhait d’une taxe assise sur l’exploitation des données personnelles des internautes, et le cambriolage coûteux d’une boutique Apple.

Sur ce, bonne lecture et bon début de semaine sur GNT.


La Cnil et ses homologues européens voient rouge : Google est pointé du doigt par la Cnil pour ses règles de confidentialité. Elle et les autres autorités européennes pour la protection des données sont décidées à s'engager sur le chemin de la répression à l'encontre du géant californien.


Réponse graduée à la hausse pour début 2013 : un mois de janvier 2013 prolifique pour la réponse graduée de la Hadopi. L’envoi des recommandations est reparti à la hausse.


Le cambrioleur d'une boutique Apple Store casse pour plus cher qu'il ne vole : après avoir brisé la porte en verre grâce au classique lancer de pierre, l’individu s’est introduit dans les lieux et est reparti avec 64 000 dollars de matériel sous le bras. Mais ce qui coûtera le plus cher aux compagnies d’assurances de la firme à la pomme, c’est la porte en verre traitée qui a été brisée. Celle-ci coûte à elle seule 100 000 dollars.


Taxer le travail gratuit des internautes : interrogée sur la taxation des géants du Net, Fleur Pellerin, la ministre en charge de l'Économie numérique, a évoqué une fiscalité dans le projet de loi de finances pour 2014. Une taxe pourrait être assise sur l'exploitation des données personnelles des utilisateurs.


The Pirate Bay porte plainte pour piratage : ce n'était pas une menace en l'air. The Pirate Bay accuse un groupe anti-piratage de violation de copyright et a déposé plainte auprès des autorités en Finlande. 



La France traduite devant la justice européenne : pour le taux réduit de TVA appliqué au livre numérique, à savoir 7 %, la France est envoyée par la Commission européenne devant la Cour de justice de l'Union européenne. Pour l'exécutif européen, le livre numérique est assimilé à un service fourni par voie électronique et ne peut pas être soumis à ce titre à un taux réduit.