En quête d'une harmonisation des réglementations concernant les nouveaux moyens de mobilité électriques, le gouvernement a publié au Journal Officiel un arrêté redéfinissant l'application des règles de signalisation routière pour les EDPM (Engins de déplacement personnel motorisés).

Ces décisions de régulation progressive viennent en réponse à l'augmentation rapide du nombre d'accidents associés à ces nouveaux types de véhicules et pour tenter de les intégrer dans l'espace urbain (et au-delà).

Aligner les règles de circulation sur celles des vélos

Les possesseurs de trottinettes électriques, gyropodes et gyroroues vont désormais devoir suivre les mêmes règles de circulation que celles déjà appliquées aux vélos et donc connaître et respecter les signalisations correspondantes.

L'arrêté, qui annonce vouloir introduire des modifications "qui visent à améliorer la sécurité des usagers de la route et la sécurité des agents de la route", prévoit notamment que les EPDM doivent suivre les mêmes règles des panneaux d'interdiction destinés spécifiquement aux vélos et emprunter les pistes ou bandes cyclables obligatoires.

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La disposition veut canaliser la circulation des trottinettes électriques vers les voies de circulation des mobilités douces et imposer des dispositions claires concernant leur usage parfois anarchique sur les trottoirs ou voies publiques.

Coordonner les mobilités douces

Il n'est pas seulement question d'ajouter des interdictions ou des obligations de circulation puisque les EDPM pourront aussi bénéficier des autorisations de franchissement de feu tricolore accordées aux cyclistes signalées par des pannonceaux spécifiques.

Ces dispositions complètent un dispositif de renforcement des mesures décidé en 2023 dans le cadre du plan national de régulation de trottinettes électriques sur la voie publique qui avait démarré avec le relèvement de l'âge légal à 14 ans pour l'usage de la trottinette et l'interdiction de circuler à deux sur l'engin, sanctionnés par des amendes relevées pouvant aller jusqu'à 135 euros (au lieu de 35 euros précédemment).

Source : Journal Officiel