En décembre 2012, l'équipementier Alcatel-Lucent était sorti de l'indice CAC 40 et remplacé par le spécialiste des solutions de sécurité Gemalto, en forte croissance. L'acteur télécom était alors au plus bas, plombé par une énorme dette et des perspectives faibles.

Depuis, le changement de dirigeant, de Ben Verwaayen à Michel Combes, et surtout le nouveau plan de réorganisation Shift annoncé en début d'année, qui veut recentrer l'activité du groupe sur des marchés clé, réduire significativement ses coûts, ce qui va aussi conduire à la suppression de milliers d'emplois, a redonné du lustre au cours, revenu à un plus haut niveau depuis deux ans.

Cette préparation à une relance est donc suivie par les investisseurs, ce qui pourrait ramener l'équipementier au sein de l'indice CAC 40, qui regroupe les sociétés françaises générant le plus d'échanges à la bourse de Paris et dont il est l'une des valeurs de référence depuis la création de l'indice en 1987.

Et puisque le CAC 40 est un cercle fermé, il doit remplacer l'une des quarante sociétés qui le composent. Selon Reuters, les observateurs s'attendent à ce que le fondeur franco-italien STMicroelectronics, qui a beaucoup perdu en valorisation ces derniers trimestres et a dû absorber la dissolution de ST-Ericsson, soit la victime de la permutation.

Une réintroduction au sein de l'indice prolongerait évidemment les efforts de repositionnement amorcés avec le plan Shift et renforcerait la confiance des marchés dans sa capacité à rebondir.

Source : Reuters