MàJ : Suite à la reprise d'activité des centres de distribution en France et l'accord avec les syndicats, Amazon a annoncé renoncer à porter l'affaire devant la Cour de cassation après sa condamnation en appel.

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Comme attendu, c'est aujourd'hui la réouverture des six centres de distribution d'Amazon en France avec une reprise d'activité qui se fait de manière progressive. Cette reprise est étalée sur une durée de trois semaines et d'abord sur la base du volontariat pour les salariés.

Selon les syndicats, cette sortie de crise pour Amazon France Logistique va se faire en deux vagues. Une première vague de 50 % maximum de l'effectif et une deuxième vague de 80 % de l'effectif. La reprise à 100 % de l'effectif est annoncée à partir du 3 juin.

D'ores et déjà, le directeur général d'Amazon France confirme une excellente nouvelle sur franceinfo. " C'est une excellente nouvelle pour nos collaborateurs qui vont retrouver le chemin de nos entrepôts, pour nos clients qui vont recevoir leurs produits plus rapidement et puis pour toutes les TPE et PME françaises qui s'appuient sur Amazon pour développer leur activité ", déclare Frédéric Duval.

Amazon-boite

Les sites d'Amazon en France étaient fermés depuis le 16 avril. Dans l'attente d'une évaluation des risques pour les salariés en lien avec le coronavirus, la justice - saisie par les syndicats - avait contraint Amazon France Logistique à restreindre son activité à des produits essentiels, sous peine d'une astreinte (100 000 € par infraction après une décision en appel).

Amazon avait fait le choix de fermer temporairement ses sites. Dans l'entremise, les clients ont été livrés depuis les autres centres de distribution en Europe et le réseau logistique mondial du groupe, ou directement par les vendeurs tiers présents sur Amazon.

Le discours d'Amazon a toujours été le même pour justifier sa fermeture des sites, à savoir celui d'un risque financier trop important en cas de traitement accidentel de produits non autorisés. Un taux d'erreur de 0,1 % qui aurait entraîné une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine.

En outre, Amazon assure que l'accord entre la direction et les syndicats pour la reprise en sécurité de l'activité " ne change pas fondamentalement " les mesures qui étaient déjà en place lorsqu'il avait été décidé de fermer les entrepôts le 16 avril.