Dans billet de blog intitulé " Soutenir le choix et la concurrence en Europe ", Kent Walker, le directeur juridique de Google, annonce qu'il sera demandé aux utilisateurs d'appareils Android en Europe " quels navigateurs et applications de recherche ils souhaitent utiliser. "

Cette mesure sera mise en branle au cours des prochains mois et concernera aussi bien les nouveaux utilisateurs Android que ceux déjà existants. Néanmoins, il y a peu de détails sur la manière dont cela va prendre forme.

" Nous allons désormais faire davantage pour que les propriétaires de smartphones Android connaissent le large choix de navigateurs et moteurs de recherche pouvant être téléchargés sur leurs smartphones. " Cette phrase laisse supposer qu'il pourrait y avoir un recours au Google Play Store.

Google-Play-navigateurs
À ce stade, il n'est pas précisé quelles applications concurrentes de Google Chrome et du moteur de recherche Google seront mises en évidence (et selon quels critères). Une mesure qui quoi qu'il en soit rappelle furieusement le cas de l'écran de sélection du navigateur par défaut dans Windows entre 2010 et 2014, lorsque Microsoft avait été sanctionné pour abus de position dominante au profit d'Internet Explorer.

Le changement opéré par Google est évidemment à mettre en relation avec son amende record de 4,34 milliards d'euros (qui est contestée en appel) infligée par la Commission européenne pour abus de position dominante avec Android, et notamment afin de protéger sa position dominante dans la recherche en ligne.

Google avait déjà apporté une curieuse réponse dans un autre registre, en facturant des droits de licences pour le Google Play Store et d'autres de ses applications aux fabricants d'appareils Android (vendant leurs produits en Europe). Avec la préinstallation de Google Search et Chrome, d'autres licences entrent en jeu et avec des remises sur le prix à payer (tout ou partie).