Selon l'Agence nationale des fréquences (ANFR), les demandes d'autorisations et de mises en service de sites 4G ont augmenté de 0,1 % sur le mois de juillet. Au 1er août, 47 222 sites 4G sont autorisés et 42 209 sont en service (métropole et outre-mer).

En France métropolitaine, 13 963 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 700 MHz (+0,8 % sur un mois), 38 534 sites en 800 MHz (+0,1 %), 39 670 sites en 1 800 MHz (+0,1 %), 16 622 sites en 2,1 GHz (+0,3 %) et 31 635 sites 4G dans la bande 2,6 GHz (+0,1 %). Certains sites sont mutualisés.

Pour les sites 4G mis en service, Orange est en tête (19 683 sites ; +215 en juillet), devant SFR (17 897 sites ; +78), Bouygues Telecom (17 357 sites ; +25) et Free Mobile (12 995 sites ; +108).

Au cours du mois de juillet, 65 nouvelles stations 5G expérimentales ont été autorisées par l'ANFR dans la bande 3,5 GHz, pour un total de 273 stations autorisées en France métropolitaine.

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La répartition entre les opérateurs est de 191 stations 5G expérimentales autorisées pour Orange, 57 pour Bouygues Telecom et 25 pour SFR. Une fois encore, la progression mensuelle est presque exclusivement le fait d'Orange (+61), tandis que Free Mobile n'apparaît toujours pas.

Le mois dernier, l'Arcep a publié son projet sur les modalités et conditions d'attribution des fréquences aux opérateurs pour la 5G en France métropolitaine dans la bande 3,4 à 3,8 GHz (3490 - 3800 MHz). Le texte est en consultation publique jusqu'au 4 septembre.

L'autorité des télécoms a par ailleurs reproché aux opérateurs de ne pas aller assez vite dans leurs déploiements de la 4G pour la couverture des zones blanches et pour les axes de transports.