Dans le cadre d'une opération internationale, Interpol annonce l'interpellation de vingt-cinq individus âgés de 17 à 40 ans. Point commun, ils seraient tous liés au groupe Anonymous et impliqués dans une série de cyberattaques menées depuis l'Argentine, le Chili, la Colombie et l'Espagne.

Ces cyberattaques ont visé le ministère colombien de la défense ainsi que des sites Web de la présidence. Autres cibles citées dans le communiqué d'Interpol, la société d'électricité Endesa et la bibliothèque nationale du Chili.

En Europe et plus précisément en Espagne, ce sont quatre individus qui ont été arrêtés dont un mineur placé sous la garde de ses parents. Deux autres ont été incarcérés et un troisième libéré sous caution.

La police ibérique a précisé que ces Anonymous présumés sont accusés d'avoir attaqué des sites de partis politiques espagnols, de sociétés et de forces de l'ordre. Il ne s'agissait pas uniquement de blocage de sites via des attaques par déni de service distribué, mais également des défacements et le vol de données.

L'un des détenus est suspecté d'être le responsable de l'administration de l'infrastructure technique utilisée par Anonymous en Espagne et en Amérique latine. Le groupe aurait communiqué par le biais des serveurs de chat basés en République tchèque et en Blugarie, et gérés depuis l'Espagne.

Tout le matériel saisi pourrait conduire à d'autres arrestations.