Alors qu'Apple vient de porter plainte contre Qualcomm pour la violation de brevets concernant la gestion de la consommation d'énergie dans les appareils mobiles, la firme pourrait bientôt se passer des services de son fournisseur Dialog Semiconductor en produisant directement ses propres puces de gestion d'énergie (ou PMIC).

Après le CPU, le GPU, la puce d'intelligence artificielle de l'Apple A11 ou certains DSP, ce domaine serait le prochain pour lequel Apple développerait ses propres composants, selon une information de la Nikkei Asian Review.

Ainsi, près de la moitié des puces servant à la charge de la batterie et à son utilisation optimisée pour prolonger l'autonomie seront d'origine Apple dans les iPhone de 2018, ou au pire de 2019 si l'intégration s'avère plus compliquée que prévu.

L'idée est toujours de concevoir des puces calibrées pour les appareils mobiles d'Apple et capables d'assurer une différenciation par rapport à la concurrence grâce à des performances ou des fonctionnalités inédites.

Etant donné l'importance du critère de l'autonomie dans les appareils mobiles, la conception directe de ces composants peut donner à Apple un ascendant sur la concurrence, avec des iPhone, iPad ou Apple Watch capables d'offrir une meilleure autonomie et ou d'embarquer plus de fonctionnalités sans pénaliser la durée de fonctionnement.

Les composants seraient toujours produits par le fondeur TSMC qui reste ainsi un partenaire de choix pour Apple. La rumeur de circuits PMIC custom chez Apple en avril dernier avait déjà lourdement fait chuter le cours en Bourse de Dialog Semiconductor, très dépendante de son client.

MaJ 16:30 : Sans surprise, cette nouvelle rumeur a lourdement fait plonger le cours en Bourse de Dialog.