Cela fait quelques jours qu'Apple a entamé la suppression de plusieurs applications d'origine iranienne, se mettant ainsi à dos un pays qui affiche pourtant un parc de 6 millions d'iPhone et un marché de plus d'un milliard de dollars.

drapeau iran

Apple justifie son action par le fait que le pays ne dispose pas d'App Store ni de moyen de paiement international. En clair, si une entreprise souhaite vendre son application ou des achats intégrés à son appli en Iran, elle doit s'enregistrer en dehors du pays. Une situation qui se confronte au traité "Iranian Transactions and Sanctions Regulations (31 CFR Part 560)" Apple invite donc les développeurs à "soumettre à nouveau leur demande une fois que les lois sur le commerce international auront été révisées pour permettre cette fonctionnalité."

Hasard du calendrier ? La mesure intervient au lendemain de la signature d'un décret par Donald Trump visant à interdire l'accès au sol américain aux ressortissants de 7 pays dont l'Iran. Une décision que Tim Cook a vivement contestée, mais qui pourrait ne pas être étrangère à la décision d'Apple de supprimer les applications iraniennes de son Store.