Tim cook  Apple WWDC 2013 Malgré la pression du gouvernement et des requêtes judiciaires voulant forcer Apple à coopérer en faisant appel à une loi de 1789, Tim Cook ne cède pas et reste convaincu qu'il y a plus de conséquences négatives que positives à fournir le firmware qui permettrait au FBI de déverrouiller par la force brute le smartphone.

Dans une nouvelle interview avec ABC News ce mercredi, il réaffirme que céder serait "mauvais pour l'Amérique" ("bad for America") et que le gouvernement réclame "l'équivalent logiciel d'un cancer" que l'on ne pourrait plus arrêter et qui serait capable de se propager par la suite, réduisant à néant les efforts de sécurisation de la plate-forme de protection de la vie privée des utilisateurs.

Tim Cook, patron d'Apple, a indiqué qu'il comptait rencontrer le président Barack Obama pour discuter de ces problématiques et pour trouver un terrain moins passionnel que la bataille d'arguments lancée dans les médias.

Il laisse entendre dans le même temps qu'Apple se prépare à mener cette bataille jusqu'au bout, et qui pourrait donc aller jusqu'à la Cour Suprême des Etats-Unis, plus haute institution judiciaire du pays. Il regrette également le manque de discussions et de contacts entre le gouvernement et Apple sur cette affaire avant le déclenchement de l'injonction pour laquelle le groupe a jusqu'à la fin de la semaine pour motiver son refus d'y répondre.

Source : Reuters