L'autorité de régulation des télécommunications et des postes prépare le cadre qui facilitera l'émergence des futurs réseaux 5G attendus à partir de 2020. A côté de la technique, il y a la question de l'identification des bandes de fréquences nécessaires.

Arcep logo L'Arcep a déjà commencé à travailler sur la question de la mise à disposition de la bande 3,5 GHz, avec une consultation publique qui a permis de préparer le terrain et de donner la possibilité aux opérateurs de lancer de premières expérimentations.

Après avoir caractérisé cette bande dans la partie sub-6 GHz du spectre, c'est désormais du côté de la bande millimétrique que l'Autorité veut trouver une bande de fréquences.

Elle lance donc une consultation publique sur la libération de la bande 26 GHz, qualifiée de "bande "pionnière" pour le coup d'envoi des réseaux 5G". Rappelant que la prochaine génération de réseaux mobiles doit multiplier les débits par 10 et diviser le temps de latence par 10, il est nécessaire de trouver des ressources dans le spectre des bandes millimétriques, au-delà de 24 GHz.

Si les Etats-Unis tendent vers la bande 28 GHz, l'Europe a trouvé un consensus pour destiner la bande 26 GHz aux usages de la 5G dès 2020. Toutefois, cette bande est utilisée par des faisceaux hertziens.

L'Arcep rappelle que la bande 25,5 - 27 GHz est attribuée aux ministère des Armées, au CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) et aux services de météorologie.

La bande 26 GHz est ainsi actuellement utilisée par des stations terrestre d'observation de la Terre par satellite et de service fixe par satellite. La consultation publique doit donc poser la question de la possibilité de la coexistence de services 5G avec ces services destinés aux satellites et étudier la réorganisation de la bande en faisant migrer éventuellement ces services sur d'autres fréquences.