Selon le rapport Bad Bot Report du spécialiste de la cybersécurité Imperva, 59,2 % de tout le trafic internet en 2020 était d'origine humaine, en baisse de 5,7 % sur un an. Pour 15,2 % il s'agissait de bons bots et pour 25,6 % de mauvais bots.

Le trafic web généré par les bons bots a ainsi augmenté de 16 % sur un an, tandis que celui des mauvais bots a augmenté de 6,2 % pour donc représenter plus d'un quart de toutes les requêtes, ce qui serait un nouveau record en la matière.

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Ces bots peuvent être des agents logiciels et scripts comme les moteurs de recherche, outils de performance web, ou pour l'utilisation d'applications mobiles. Ils sont alors qualifiés de bons ou bienveillants, même s'ils peuvent avoir une influence nuisible avec des ralentissements.

Les mauvais bots - ou bots malveillants - exécutent des tâches automatisées avec des intentions malveillantes. Parmi les plus malveillants d'entre tous, il s'agit par exemple de credential stuffing en s'appuyant sur des identifiants volés afin de compromettre des comptes.

Entre septembre 2020 et février 2021, Imperva Research Labs a notamment constaté une augmentation de 372 % du trafic de bots malveillants sur les sites de santé. Elle est en lien avec la pandémie de coronavirus et les sites de prise de rendez-vous pour une vaccination contre la Covid-19 qui sont ciblés.