Suite à une information diffusée par les médias, la banque centrale australienne déclare avoir été la cible de cyberattaques. Toutefois, elle affirme que ces attaques informatiques ont été isolées grâce à des dispositifs de sécurité en place.

cyberattaque Selon la RBA, ces cyberattaques n'ont pas causé la perte de données et les systèmes informatiques n'ont pas été compromis. Un article de l'Australian Financial Review avait indiqué que la RBA avait été piratée à plusieurs reprises avec succès en entraînant le vol de données. Des incidents remontant à 2011.

Pour le quotidien australien, une des cyberattaques a impliqué un email intitulé " Strategic Planning FY2012 " ( Planning stratégique pour l'année 2012 ) qui a été envoyé et ouvert par plusieurs membres du personnel. Cet email contenait un malware - un cheval de Troie sous la forme d'un fichier zip - qui n'a pas été détecté.

L'Australian Financial Review parle d'un malware développé par la Chine à des fins d'espionnage pour la recherche d'informations confidentielles sur des négociations du G20 en 2011. Un point que la RBA n'a pas commenté.


Comme la France en 2011
Le quotidien économique dresse par ailleurs un parallèle avec la cyberattaque de grande envergure qui avait frappé le ministère français de l'Économie et des Finances entre décembre 2010 et début 2011.

Plus de 150 ordinateurs de Bercy avaient été infiltrés par un cheval de Troie avec pour but l'espionnage de boîtes emails et le vol de documents. Une attaque qui visait des documents en relation avec le G20 de 2011 qui était placé sous présidence française.

Un récent rapport de la société de sécurité américaine Mandiant sous-entend fortement qu'une unité secrète de l'armée chinoise est particulièrement active dans le domaine des cyberattaques avec la bénédiction du gouvernement de Pékin.

Suite à ce rapport, la Chine a démenti et riposté en faisant peser sur les USA la responsabilité des nombreuses cyberattaques qu'elle subit. " D'après les adresses IP, le site du ministère de la Défense et les sites de l'armée chinoise ont été attaqués par des hackers étrangers environ 144 000 fois par mois en 2012, avec 62,9 % de ces attaques provenant des États-Unis. "

Deutsche Telecom a depuis peu mis en ligne une carte des cyberattaques dans le monde avec les sources les plus actives. La palme revient non pas à la Chine mais de très loin à la Russie.