bayonetta (3) Platinum Games n'est définitivement pas une boîte comme les autres. MadWorld est un bel exemple de leur originalité. Nullement influencé par tel ou tel autre titre, ce soft veut clairement aller dans une direction qui lui est propre, ce qui lui confère une identité certaine, mais qui peut lui poser des problèmes puisque difficilement comparable à un autre jeu. Là réside le propos de Hideki Kamiya, qui sur le blog du développeur, explique que les suites résultent de la frilosité des joueurs à se diriger vers quelque chose de nouveau.

"Dernièrement, le marché a été inondé de suites, mais je pense que c'est simplement parce qu'en vous procurant une suite vous vous sentez rassuré de ce que vous achetez. Vous n'êtes pas d'accord ? [...] Pourtant, c'est dans cet environnement que Platinum Games a décidé : 'Faisons des jeux originaux !' Maintenant, nous travaillons dur pour atteindre ce but ; cependant, comme nous sommes une nouvelle société, nous n'avons rien en banque que nous pouvons réutiliser pour faire le jeu."

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Sadiquement difficile
Si Platinum Games tend à vouloir créer des jeux qui sortent de l'ordinaire, il n'est ainsi pas dans leurs intentions de donner aux joueurs un jeu prémâché, sans réel challenge. Non, leur futur titre, Bayonetta, est conçu pour être d'une difficulté qu'on ne retrouve plus vraiment de nos jours :

"Par exemple, avec Bayonetta, nous aurions horreur que quelqu'un puisse penser que le jeu soit une fable réconfortante, et qu'en l'achetant, il se rende compte qu'il s'agit vraiment d'un jeu sadiquement difficile (je l'espère...) où vous incarnez une sorcière qui rit en détruisant ses ennemis angéliques."

A propos de cette sorcière, on peut constater qu'elle sait assurer ses arrières. Le sien en particulier. Mais je n'ai rien dit.

Bayonetta devrait nous arriver cette année, sur PS3 et Xbox 360.