Fruit de plusieurs saisies judiciaires, un stock de 611 bitcoins va passer par une vente aux enchères judiciaire le 17 mars prochain. La vente sera pilotée par la maison Kapandji Morhange et la monnaie virtuelle provient d'affaires gérées par l'Agrasc (Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués), rapporte Le Figaro.

L'agence fait habituellement vendre des biens de luxe ayant appartenu à des criminels mais il s'agit ici de biens de cybercriminels. Lors des saisies, le bitcoin valait environ 4500 €, ce qui permettait d'envisager un gain pour l'Etat de 270 000 €.

Mais, avec une date de mise aux enchères fixe et un cours ayant presque décuplé, c'est un pactole potentiel de 26 millions d'euros qui pourrait rentrer dans les caisses publiques...à moins de nouvelles variations marquées dans un sens comme dans l'autre.

Bitcoin

Pour cette première et pour ces biens très particuliers, il a fallu mettre en place un dispositif spécial avec la création de coffres-forts numériques et un protocole de vente.

L'enchère s'organisera en deux temps, d'abord avec la mise en vente de plusieurs centaines de lots de 0,11 à 2 bitcoins pour assurer un accès au plus grand nombre, ensuite la vente de 44 lots de 5 à 20 bitcoins pour de plus gros acteurs.

Les prix de vente définitifs ne seront fixés que la veille et il pourrait donc y avoir encore de fortes évolutions en fonction de la variation du cours du bitcoin mais la maisons de vente indique que les prix de départ seront inférieurs à la valeur estimée du bitcoin pour motiver les enchérisseurs.

Source : Le Figaro