L'année est déjà riche pour SpaceX qui a pu commencer à exploiter sa capsule spatiale Crew Dragon pour acheminer des astronautes (dont le français Thomas Pesquet) vers la station spatiale internationale (ISS), après avoir réussi les différents vols d'essai.

C'est plus compliqué pour son concurrent Boeing qui doit encore réaliser un premier vol d'essai non habité pour sa propre capsule CST-100 Starliner. La première tentative en décembre 2019 n'avait pas permis d'atteindre tous les objectifs.

Le nouvel essai a une fenêtre ouverte depuis le 30 juillet (en fonction de la météo) et un tir était programmé pour le 3 août depuis Cap Canaveral mais il a été interrompu quelques heures avant à la suite de la détection d'une anomalie.

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Pour se donner du temps d'investigation, Boeing a déjà indiqué ne pas vouloir tenter un tir ce 4 août et préfère attendre le prochain créneau du 7 août. La capsule spatiale Starliner est installée au sommet d'un lanceur Atlas V.

La mission OTF-2 (Orbit Flight Test) sera donc une nouvelle tentative pour amener la capsule, sans humain à bord dans un premier temps, vers l'orbite désirée et de mener à bien un arrimage à l'ISS.

Ce n'est qu'après la réussite de cette tentative qu'il sera éventuellement possible d'embarquer des astronautes et de tenter un acheminement de trois astronautes. Cette mission habitée pourrait alors se jouer en fin d'année au mieux et durant le premier semestre 2022 plus probablement.

Dans le meilleur des cas, Boeing ne pourra proposer sa capsule Starliner qu'un an et demi après SpaceX et son Crew Dragon qui s'apprête dès à présent à attaquer sa deuxième mission opérationnelle.

Source : Space News