Cette semaine, la Nasa et Northrop Grumman ont effectué à Promontory dans l'Utah aux États-Unis, un nouveau test grandeur nature pour le booster à cinq segments qui équipera le Space Launch System (SLS).

Le lanceur lourd SLS doit servir à la première mission Artemis de l'Agence spatiale américaine. Avant d'envoyer des astronautes américains sur la Lune en 2024, il s'agira d'abord de faire voler une capsule d'équipage Orion non habitée. Elle sera placée en orbite autour de la Lune pendant près d'une semaine, puis effectuera un retour sur Terre.

Pour Artemis I, SLS sera dans une configuration avec deux propulseurs d'appoint à ergol solide et culminera à une centaine de mètres de hauteur. Avec une masse de 2 600 tonnes, SLS produira une poussée de plus de 4 000 tonnes.

Un booster mesure 54 mètres de haut. Il brûle 6 tonnes de carburant par seconde et génère une poussée maximale de plus de 1 600 tonnes. Ensemble, les deux boosters couvrent plus de 75 % de la capacité de poussée de SLS.

Lors de l'essai baptisé Flight Support Booster-1, le booster a été allumé pendant 120 secondes. Les données recueillies vont bien évidemment être analysées, mais la Nasa n'a pas communiqué dessus. Elles serviront à évaluer les performances du moteur et celles de nouveaux matériaux.