Bouygues-Telecom-nouveau-logo L'Arcep, régulateur français du secteur des télécommunications et des postes, ayant menacé d'imposer son propre calendrier d'extinction du contrat d'itinérance signé entre Orange et Free Mobile, les deux opérateurs se sont entendus pour modifier leur contrat et prévoir son extinction progressive entre 2017 et 2020.

Si le régulateur s'est dit satisfait des avenants au contrat initial qui mettront fin à une itinérance qui n'avait vocation qu'à épauler le nouvel entrant sur les premières années d'existence, l'opérateur concurrent Bouygues Telecom ne l'entend pas de cette oreille.

Opposé depuis le début au contrat d'itinérance dont il estime qu'il constitue un avantage perturbant le jeu de la concurrence, il a déjà initié plusieurs mesures de contestation pour tenter de le faire annuler ou au moins en réduire l'effet.

Selon L'Express, Bouygues Telecom a une nouvelle fois saisi en juillet l'Autorité de la Concurrence, accusant Orange et Free d'entente et demandant à ce que le contrat d'itinérance soit interrompu avant 2020. Free a déjà commencé à brider les débits 3G de ses abonnés mobiles en situation d'itinérance sur les antennes Orange depuis le 1er septembre.

Deux autres recours ont été déposés devrant le Conseil d'Etat, indique encore L'Express, et cette fois dirigés contre l'Arcep dont Bouygues Telecom estime que l'Autorité aurait dû réclamer un délai d'extinction plus court (la recommandation de l'Autorité de la concurrence prévoyait une extinction à fin 2018). L'opérateur conteste également le cadre défini par le régulateur sur le partage des infrastructures, jugé trop favorable pour ses concurrents.

Source : L'Express