Bouygues Télécom : pas d'urgence à consolider le marché du mobile

Alors que la majorité des acteurs du mobile appellent à une consolidation, pour Bouygues, il n'y a plus d'urgence.
Il est loin le temps où Bouygues cherchait coûte que coûte à racheter SFR, puis à revendre son activité mobile, évoquant la nécessité d'un retour à 3 opérateurs.
Désormais, le discours de l'opérateur mobile est à l'opposée : "il n’y a pas de problème de viabilité à quatre acteurs" partageait ainsi Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom à l'antenne de France Inter.
"le secteur est profitable. Tous les acteurs en France ont un résultat net positif. Mais le résultat net positif dans une activité capitalistique comme les télécoms, ce n’est pas suffisant ; il faut que le secteur soit viable. Et pour être viable, il faut que chaque opérateur soit capable par l’excédent brut d’exploitation, c’est-à-dire basiquement le chiffre d’affaires moins les dépenses courantes, de mobiliser l’argent dont il a besoin pour assurer ses investissements. Nous sommes celui qui a le plus petit excédent brut d’exploitation ; nous savons couvrir nos investissements.Ça signifie que tout le secteur sait couvrir ses investissements. Donc de toute façon, il n’y a pas de problème de viabilité à quatre acteurs."
Des déclarations qui interviennent alors même que l'idée d'une consolidation refait surface, toujours portée par Orange qui encourage le geste, sans toutefois souhaiter s'impliquer dans le processus.
Mais pour Bouygues désormais le message est clair : "on peut rester à quatre. Il n’y a pas de déclencheur qui impose de passer à trois pour des raisons financières ; aucun des acteurs n’a de problèmes de financement, aucun des acteurs".
Et visiblement, ces investissements peuvent se faire tout en maintenant une guerre des prix puisque Bouygues maintient plusieurs offres agressives, dont son forfait B&You 30 Go à 9,99€ par mois garanti à vie.
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Après Stéphane Richard, patron d'Orange, c'est Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, qui confirme son intérêt pour le rachat d'un concurrent...même s'il reste à trouver qui.
Vos commentaires
Ca c'est le changement de discours depuis que leurs finances vont mieux et que Free subit pas mal de revers.