Dans le cadre d'un travail mené en concertation avec les FAI (Bouygues Telecom, Free, Orange et Free), des fournisseurs d'outils de mesure, des organismes de protection des consommateurs, des acteurs académiques et de la recherche, l'Arcep a planché sur une interface de programmation applicative (API) qui sera directement implémentée dans les box Internet des opérateurs.

Cette API aura pour but de renforcer la fiabilité des outils de mesure de débit pour la qualité de service en caractérisant l'environnement utilisateur. L'autorité de régulation des télécoms fait allusion à une API dans les box pour obtenir " une carte d'identité de l'accès. "

L'API devrait être mise en place d'ici un an lors d'une phase de test et avec un accès pour des outils de mesure qui respectent un code de bonne conduite. À ce jour, les premiers outils en conformité sont nPerf, Speedtest UFC-Que Choisir, DébiTest 60 (60 millions de consommateurs ; QoSi), 4GMark (QoSi), IPv6-test.

Les principales informations remontées par l'API seront des métadonnées (version de l'API, horodatage), modèle de la box et version du firmware, débits souscrits par l'abonné, type de connexion (FTTH, ADSL, VDSL…), l'activation du Wi-Fi, les débits réels entre la box et l'équipement côté opérateur et entre la box et l'équipement terminal.

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L'Arcep précise que la plupart des informations transmises avec une requête à l'API sont natives dans la box. Pour les informations non natives comme le débit souscrit par l'utilisateur, elles seront transférées du système d'information des opérateurs.

La transmission des données se fera lors de l'exécution de la mesure et le trafic généré par une autre application que celle effectuant le test sera pris en compte. Ce trafic diminue le débit disponible pour le test. Par ailleurs, il est à noter que les futures box d'accès fixe avec 5G seront concernées, mais pas les box 4G actuelles.

Le code de conduite de la qualité de service Internet impose notamment une transparence sur les protocoles de test (ports utilisés par exemple), un test de plus de 7 secondes ou un téléchargement de plus de 100 Mo de données, une latence non mesurée avec le protocole ICMP jugé non représentatif.

À l'issue de la phase de test, les opérateurs devront implémenter l'API et l'activer par défaut sur 95 % des box. De quoi donc espérer prochainement une amélioration significative de la fiabilité de la mesure de la qualité de service de la connexion Internet. Vous pouvez également en profiter pour retrouver les promotions sur les box internet.