Camtoya Créé par un jeune Russe, le site ChatRoulette fait des émules et il connaît aujourd'hui son pendant francophone. CamToya reprend le même principe de la roulette russe version webcam. L'utilisateur passe en revue plusieurs webcams avant d'arrêter son choix sur l'une d'entre elles et éventuellement entamer une session de chat avec un interlocuteur.

Comme CamToya est le ChatRoulette francophone, l'utilisateur a plus de chances de tomber sur un interlocuteur qui pratique la langue de Molière. Par rapport à ChatRoulette, CamToya propose en outre un mode multiwebcam. L'utilisateur peut ainsi être mis en relation avec trois autres personnes dans le cadre d'un salon.

CamToya se veut avant tout ludique. Les très succintes conditions d'utilisation mentionnent néanmoins un âge minimum de 18 ans pour accéder à ce site gratuit. Un lien Signaler est en place pour alerter de la présence de tout contenu jugé inapproprié. Ces conditions d'utilisation sont donc très proches de celles de ChatRoulette, mais on ne connaît pas réellement leur portée d'autant qu'une fois encore, le contenu offensant ne tarde pas à faire son apparition après quelques tests rapides.

ChatRoulette avait déjà provoqué la levée de boucliers des associations de protection de l'enfance qui ont obtenu son filtrage par les divers logiciels de contrôle parental dont ceux des FAI. CamToya devrait connaître pareil sort. Prenant le cas de ChatRoulette, la secrétaire d'État à la famille, Nadine Morano, avait pour sa part demandé une " régulation de l'Internet au niveau mondial " avec la " mobilisation de l'ONU ".

ChatRoulette n'a pas fait qu'inspirer des versions déclinées. On pourra par exemple trouver sur la Toile le site ChatRoulette Map qui tire parti de Google Maps pour présenter une carte mondiale des utilisateurs avec une capture d'écran. ChatRoulette Map prétend exploiter le fait que pour deux clients connectés, des adresses IP peuvent être obtenues pour ici une géolocalisation. Ce site n'est toutefois pas fréquemment mis à jour.