Les contrats des forfaits de téléphonie mobile sont de nouveau pointés du doigt pour leur formulation floue et des clauses jugées abusives dont les usagers peuvent être amenés à se plaindre. La CLCV, Association nationale de défense des consommateurs et usagers, prenant acte de ce mécontentement observé dans ses fédérations régionales, a donc décidé d'assigner en justice dix opérateurs de téléphonie mobile, dont les quatres opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile, mais aussi des opérateurs mobiles virtuels.

Les reproches sont connus, comme un manque chronique d'information sur certains points des contrats ( les indemnisations en cas de dysfonctionnement du réseau, par exemple ), des termes délibérément flous  ( la fameuse gestion "en bon père de famille" ) ou des abus sur divers aspects comme les notions " d'offres illimitées " qui s'avèrent en fait être très encadrées.

Les dossiers remontés par les fédérations de la CLCV portent également sur des situations spécifiques tournant systématiquement à l'avantage des opérateurs, avec des frais imputés aux usagers, sans possibilité de médiation.

Tout en reconnaissant que des efforts ont été réalisés pour clarifier les contrats et réduire les abus les plus flagrants, l'association mène aussi cette action pour aller plus loin que les seules recommandations et déclarations de bonnes intentions formulées par certaines instances.

Elle espère ainsi pousser les opérateurs à mener plus avant les efforts de clarté de contrats qui restent encore très opaques et difficiles à déchiffrer pour le consommateur, comportent des clauses que l'association estime toujours abusives ou ne contiennent pas toutes les informations nécessaires.

Source : AFP