Films, séries, musique, jeux vidéo, livres et presse. En période de confinement pour cause de crise sanitaire du Covid-19, la consommation de biens culturels en ligne a augmenté et ce au profit de l'offre légale par opposition aux usages illicites.

C'est l'un des constats d'une étude réalisée par l'Ifop pour la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. La Hadopi a pour habitude de publier un baromètre sur la consommation de biens culturels dématérialisés, mais le confinement lui donne une couleur particulière.

À l'issue d'une première semaine de confinement, 63 % des internautes en France déclarent une pratique exclusivement de manière légale pour la consommation de biens culturels dématérialisés, contre 56 % en 2019. La Hadopi souligne que dans le même temps, " le taux de consommateurs illicites diminue pour atteindre 21 %, contre 26 % en 2019. "

Pour un quart de ces consommateurs dits illicites, ils déclarent avoir augmenté leurs pratiques légales depuis le début de la période de confinement en France.

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Avec cette étude, il est aussi à prendre en considération le fait que certaines offres habituellement payantes ont fait l'objet d'une gratuité pendant le confinement. Par exemple, via des opérations spéciales de chaînes de télévision et plateformes de streaming vidéo.

Il faudra voir si la tendance observée en période de confinement s'inscrira dans la durée ou pas.

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Pour cette période particulière et en dehors des activités professionnelles, 53 % des internautes français placent la consommation de biens culturels en tête des activités indispensables à leur équilibre personnel.