Amazon, Apple, Disney et Netflix aptes à financer la création française

À la suite de la signature de conventions avec le CSA, les grandes plateformes américaines de vidéo à la demande par abonnement vont officiellement contribuer au financement de la création française.
Dans le cadre de la transposition de la directive européenne sur les services de médias audiovisuels à la demande, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) annonce avoir intégré les principaux acteurs internationaux au système français de financement de la création.
Le régulateur intègre les principaux #SMAD internationaux au système français de financement de la #création : https://t.co/eyvyhFDhlS cc @NetflixFR @DisneyPlusFR @PrimeVideoFR #AppleApp pic.twitter.com/GluPQruoWg
— CSA (@csaudiovisuel) December 9, 2021
Des conventions avec le CSA concernent les plateformes américaines Netflix, Disney+, Amazon Prime Video et Apple TV+. Le CSA rappelle que jusqu'à présent, seuls les éditeurs nationaux avaient une telle obligation, dont des groupes audiovisuels français.
La contribution sera à hauteur de 20 % du chiffre d'affaires réalisé en France. Elle sera répartie à 80 % pour la production audiovisuelle et 20 % pour la création cinématographique. Pour des films, séries et programmes français ou européens.
250 à 300 millions d'euro par an
Selon le CSA (qui deviendra l'Arcom le 1er janvier 2022), le montant total des contributions atteindra entre 250 et 300 millions d'euros par an à partir de 2022. Pour cette année, ce devrait être de l'ordre de la moitié de ce montant. Compte tenu de sa popularité en France avec son nombre d'abonnés, Netflix sera de fait le plus gros investisseur dans la création française.
Avec les négociations pour un nouvel accord sur la chronologie des médias qui se poursuivent, le CSA pourrait ajuster le dispositif sur la base d'un assouplissement éventuellement obtenu par des plateformes.
D'ici la fin de cette année et pour une contribution de moindre ampleur, le CSA précise par ailleurs que cinq autres services devront signer des conventions. D'après Les Échos, il s'agit des services de vidéo à la demande à l'acte d'Amazon, Google, Canal+, les services Canal+ Séries et OCS.
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En contrepartie d'un assouplissement de la chronologie des médias, les plateformes de SVOD comme Netflix et Disney+ devront contribuer à la production d'œuvres françaises et européennes.
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Amazon continue de s'étendre, et pour répondre à une activité en pleine croissance, l'enseigne sera à l'origine de la création de 1000 emplois en France au cours de l'année.
Vos commentaires
C est surtout qu ils ont obligation d integrer un certain nombre de production francaise pour avoir le droit de diffuser sur ce territoire. Mais la production ne viens pas combler le total requis. Ils vont donc donner 10 pour recolter 100.
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Oui, tu as raison, vive les russes !
(C'est là où tu voulais en venir ? )