Russie, Chine, Corée du Nord ou Iran ? De prime abord et instinctivement, la balance penchait plutôt du côté de la Russie. Selon The Times et The Telegraph, ce serait en fait l'Iran.

parlement-britannique En juin dernier, le Parlement britannique avait été la cible d'une cyberattaque avec pour objectif d'obtenir l'accès à des comptes de messagerie. Via de la force brute pendant plus de 12 heures, de l'ordre de 9000 comptes ont été compromis.

Les services de sécurité britanniques avaient rapidement évoqué une attaque informatique sans doute liée à un État. La Russie paraissait désignée d'office, d'autant que juste avant cet incident de sécurité, des mots de passe de politiciens britanniques avaient été trouvés sur des sites de piratage en russe.

" Les services de renseignement ont désormais conclu que l'Iran est responsable ", écrit The Telegraph. Hormis une obscure motivation d'espionnage, c'est plutôt le mystère sur le pourquoi de la cyberattaque.

À ce stade, on se méfiera par ailleurs de cette attribution, qui est un exercice toujours délicat, tant que l'enquête n'est pas totalement bouclée.