DAS : la France veut des contrôles renforcés

Après le rapport publié par l'ANSES concernant les effets des ondes électromagnétiques sur l'organisme en préconisant une révision des protocoles de mesure du DAS des smartphones, le gouvernement annonce se ranger du côté de l'agence et évoque la possibilité de revoir les normes.
La semaine dernière, l'Agence nationale de sécurité sanitaire dressait un bilan alarmant sur l'aspect potentiellement néfaste des ondes sur la santé. Il était ainsi remis en question la mesure du DAS des smartphones, habituellement réalisés à 5 mm de l'antenne, qui ne reflète pas la réalité d'un usage courant pour le consommateur.
L'ANSES pointait ainsi du doigt le fait que les mesures réalisées par les constructeurs et laboratoires gagneraient en précision à être réalisées directement au contact, par principe de précaution. En réponse au rapport, le gouvernement a annoncé la mise en place de quatre actions allant dans le sens des recommandations de l'ANSES.
La première mesure vise à porter une réforme des normes et mesures du DAS à l'échelle européenne. À cela s'ajoute la commande d'une application auprès de l'ANFR, l'agence nationale des fréquences, qui permettra aux utilisateurs de connaitre le DAS de leur appareil (application Open Barres). Les utilisateurs devraient ainsi avoir une meilleure vue sur leur DAS mais aussi y trouver des recommandations d'usage adaptées à chaque dispositif.
Par ailleurs l'ANFR devrait voir son pouvoir renforcé dans le but de multiplier les contrôles sur les terminaux. Enfin, le gouvernement devrait ouvrir le dialogue avec les principaux constructeurs dans le but de les amener à mettre à jour leurs appareils pour s'adapter plus rapidement aux nouvelles normes concernant le DAS.
-
Contre les fermes à bots et trolls agissant de l'étranger pour une manipulation de l'information, la France devrait se doter d'une structure dédiée qui pourrait être opérationnelle à partir de la rentrée.
-
La France va se porter candidate pour l'hébergement d'un supercalculateur de classe exaflopique. Avec EuroHPC, un premier supercalculateur pré-exaflopique sera installé en Finlande.
Vos commentaires
Le Bluetooth c'est encore autre chose.
oui merci
ct juste pour savoir si on s'en inquiète aujourd'hui oui pas ?
Ou alors c'est de la poudre aux yeux.....pour nous faire croire que....
le danger touche surtout les ados.....
Le Bluetooth n'as pas de réglementation donc bon, on va dire que ça passe en se voilant les yeux.
On verra plus tard, spa pressé, personne n'en parle...
Le bluetooth emet surement des radiations moins fortes que le haut parleur lui-même. En effet, avec ou sans fil, un écouteur marche en faisant circuler du courant dans une bobine pour produire du rayonnement magnétique afin de faire vibrer la membrane du haut parleur.
Comme d'habitude, on a peur de ce que l'on ne voit pas et on ne se méfie pas de ce qui est visible.
De toutes manières, le rayonnement électro-magnétique ne présente aucun danger pour l'homme, car il n'y a pas d'aimants dans le corps, mises à part les molécules d'eau, dont les deux atomes d'hydrogène en oreille de Mickey, présentent une polarisation qui est donc sensible, comme on le voit avec les fours à micro-ondes, mais uniquement au-delà d'un seuil très élevé.
C'est sur que pendant la multiplication cellulaire un peu d'énergie en plus ne peut que faire du bien !