L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié cette semaine un bilan intermédiaire des mesures de contrôle du DAS (Débit d'absorption spécifique) pour des smartphones commercialisés en France depuis le début de l'année. Ce sont des modèles prélevés dans des points de vente.

Ce DAS s'exprime en watt par kilogramme. Il sert à quantifier la partie de l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques qui est absorbée par le corps humain, avec des seuils maximum à respecter.

Il y a plusieurs mesures du DAS : DAS tête (téléphone contre l'oreille), DAS tronc (dans une poche de veste ou sac et utilisation d'une oreillette) et DAS membre (téléphone tenu à la main, dans une poche de pantalon...).

Le bilan intermédiaire porte sur 46 smartphones avec des mesures du DAS tronc et membre, dont 13 smartphones 5G qui ont été contrôlés. Selon l'ANFR, ces 13 smartphones 5G sont conformes à la réglementation.

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Pas de surexposition aux ondes avec les terminaux 5G

" Les premiers contrôles réalisés montrent que la contribution supplémentaire de la 5G est très basse et n'apparaît que lorsque les antennes 4G et 5G dans le téléphone sont co-localisées ", écrit l'ANFR en soulignant des augmentations moyennes de 0,4 % pour le DAS tronc et de 1,8 % pour le DAS membre.

Le seuil est fixé à 2 W/kg pour le DAS tronc (et le DAS tête) et 4 W/kg pour le DAS membre. Sur 44 terminaux conformes en tout, la valeur moyenne du DAS tronc a été de 0,979 W/kg (de 0,439 et 1,80 W/kg) et 2,263 W/kg (de 1,3 à 3,89 W/kg) pour le DAS membre.

Pour les deux terminaux (non-5G) qui n'étaient pas conformes (EssentielB Heyou 60 et 40), les niveaux les plus élevés du DAS tronc et du DAS membre étaient de 2,86 W/kg et 5,26 W/kg. Ils ont bénéficié d'une mise à jour logicielle pour réduire leur puissance et faire baisser le niveau de DAS sous les seuils maximum.