Le mois dernier, l'ANFR épinglait Xiaomi pour deux de ses terminaux qui ne respectaient pas les limites DAS réglementaires.

Les Redmi Note 5 affichait ainsi un DAS de 2,08 W/kg au niveau de la tête contre 2 W/kg préconisés tandis que le Mi Mix 2S affichait un DAS de 2,94 W/kg au niveau du corps pour une limite identique. La marque avait rapidement réagi en diffusant des mises à jour limitant respectivement ces données à 0,356 W/kg et 1,42 W/kg.

Xiaomi Redmi Note 5 accueil 03

Mais pour l'association Alerte Phonegate, cette mise à jour a un prix : la connectivité des appareils s'en trouve dégradée. Par ailleurs, l'association pointe du doigt l'ANFR critiquée pour ne pas avoir contrôlé l'ensemble des smartphones Xiaomi vendus en France (seulement 23 sur 50). Alerte Phonegate a donc demandé au régulateur d'étendre ses investigations, mais "Face à notre demande, l’ANFR a refusé d’étendre ses contrôles et dans ses décisions privilégie systématiquement les intérêts de Xiaomi plutôt que ceux de ses utilisateurs/consommateurs. Avec ces nouveaux éléments, nous demandons légitimement à l’autorité judiciaire de lancer un contrôle de tous les modèles Xiaomi vendus en France ces trois dernières années afin de s’assurer que les mesures de DAS « tête » et « tronc » ont bien été respectés par le constructeur chinois" précise l'association.

Pour l'instant, l'association organise un recours collectif sur la base des deux smartphones contrôlés et dont les dépassements ont été certifiés, mais la plainte pourrait s'étendre à d'autres appareils si ces derniers ne sont pas conformes. Les plaintes portent sur les faits de "tromperie" et "pratiques commerciales trompeuses".