Pour Free, le plus bas historique de début d'année (1,78 Mbps) sur l'indice de performance des FAI de Netflix est en passe d'être définitivement oublié. La remontée entamée en février se poursuit de mois en mois, jusqu'à atteindre un débit moyen de 2,78 Mbps en mai.

En tête de cet indice, SFR THD (fibre et câble) avec 3,84 Mbps. Suivent Bouygues Telecom (3,43 Mbps), Orange (3,29 Mbps) et SFR (xDSL ; 3,02 Mbps). Sur les tendances depuis le début d'année, c'est désormais surtout Orange qui semble marquer le pas.

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Rappelons que le baromètre de Netflix est contesté par Free. Il se base sur les propres mesures de Netflix aux heures de grande écoute (hors réseaux cellulaires) et pour le seul cadre de l'utilisation du service de vidéo à la demande par abonnement.

En mars, Xavier Niel - le patron de Free - avait évoqué des discussions constructives avec Netflix. Ultérieurement, de l'interconnexion directe entre les réseaux de Free et Netflix a été repérée. Pour autant, tout ceci ne remet pas en cause la plainte déposée par Free contre l'indice de performance des FAI de Netflix.

Dans son récent bilan de santé de l'Internet en France (PDF), l'Arcep écrit que " contrairement aux autres FAI de grande taille, l'accès de Free à l'essentiel du trafic mondial repose en grande partie sur un seul transitaire (ndlr : intermédiaire entre les fournisseurs de contenu et le FAI pour acheminer le trafic), dont certains liens connaissent des saturations de capacité très régulières. "

Cela pourrait expliquer des problèmes de qualité observés lors de ces saturations avec des services comme Netflix très gourmand en bande passante, et sans mettre en cause une pratique de gestion du trafic. A priori, c'est donc en cours de résolution avec de l'interconnexion directe.