Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête de la société américaine ContextLogic. Elle demandait la suspension de la décision du ministère de l'Économie et des Finances pour le déréférencement par les moteurs de recherche de son site d'e-commerce et de l'application Wish.

Le juge a estimé que Wish n'avait pas respecté l'injonction du ministère de mi-juillet et a rejeté une question prioritaire de constitutionnalité sur la légalité de la décision du ministre de l'Économie et des Finances. Bruno Le Maire avait défendu la protection des consommateurs avec la vente de produits dangereux.

Wish entend désormais faire appel devant le Conseil d'État. La plateforme avait dénoncé une décision illégale et disproportionnée, en soulignant toujours se conformer aux demandes de retrait de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Wish n'apparaît plus sur les principaux moteurs de recherche

C'est à la suite d'une enquête de la DGCCRF sur la sécurité des produits vendus via des places de marché en ligne que le ministère a enjoint en juillet à ContextLogic de " cesser de tromper le consommateur sur la nature des produits vendus, sur les risques inhérents à leur utilisation et sur les contrôles effectués. "

wish

Le 23 novembre, le ministère a estimé que l'injonction n'avait pas été respectée. Pour la première fois en France, il a été demandé à Google, Qwant, Microsoft et Apple de déréférencer Wish. Une mesure qui s'applique pour leurs moteurs de recherche et boutiques d'applications. Ce déréférencement de Wish n'affecte pas son fonctionnement avec l'URL idoine.