Linker DS - 1 Cela fait de nombreux mois maintenant que Nintendo procède à diverses opérations dans l'optique de stopper la vague du piratage de ses jeux. Après avoir effectué une importante saisie de matériels de contrefaçon l'année dernière, puis remonté la filière vers les distributeurs francophones, le linker DS le plus connu, le R4, est passé en vente libre au Japon, avant de devenir officiellement illégal il y a quelques semaines.

Alors que la firme de Kyoto continue ses manoeuvres destinées à minimiser le piratage de sa console portable, les premiers linkers estampillés DSi viennent d'être introduits sur le marché. Pour contrer la menace grandissante du piratage, le géant nippon s'accordera à la société britannique Metaforic afin d'utiliser la technologie MetaFortress.


Du fil à retordre pour les hackers
Selon les propos relayés par le site Gamasutra, le CEO de la société Metaforic, Andrew Mclennan, une nouvelle solution sera établie pour empêcher l'utilisation de roms de jeux DS et ce, dès cette année. C'est au travers de la technologie MetaFortress que Nintendo parviendra à protéger ses jeux first-party de façon résidente, ainsi que les productions de six autres éditeurs. Concrètement, le dispositif utilise le code stocké dans le jeu afin de détecter les patchs utilisés par les linkers dans l'optique de désactiver la rom :

« Nous prenons n'importe quel jeu DS et injectons un schéma de sécurité dans le soft lui-même. Cela modifie chaque titre avec son propre système de sécurité. Chaque fois que nous l'appliquons à un jeu différent, c'est un tout autre système de sécurité ».

Mclennan a cependant déclaré que si le schéma peut-être éventuellement contourné par les hackers, cela nécessitera un effort bien spécifique pour chaque rom. Il précise également que les futures mises à jour des firmwares des linkers ne seront pas en mesure de désactiver la protection MetaFortress, sans en divulguer davantage. Néanmoins, le CEO précise qu'il n'est pas contre les linkers puisqu'il partage une certaine sympathie pour les développeurs de homebrews. D'ailleurs, leur technologie n'entravera en rien l'utilisation de ces projets amateurs.

Source : Gamasutra