Dead Space   22 Il faut aimer le goût du risque pour vouloir se prêter au jeu. En avoir les moyens et assumer ses actes. Etrange car il ne semblait pourtant pas être particulièrement repoussant, au contraire, Dead Space fait partie des softs EA ayant été victimes de contre-performances. Il s'est toutefois avéré être un titre solide, qui nous a redonné envie d'avoir peur sur console, dans un univers pouvant rappeler sous certains aspects celui d'Alien. Perdu dans l'espace, avec des bestioles de toute sorte pour vous tenir compagnie.

Dead Space n'aura pas été un blockbuster quand on en regarde ses ventes, et il en est de même pour Mirror's Edge, le véritable souffle d'air frais de l'éditeur américain, qui pensait dur comme fer que le succès allait être au rendez-vous.


Triste année
Que penser alors, quand on a espéré que les joueurs seraient réceptifs à ces expériences loin d'être déplaisantes ? On est forcément déçu, mais on souhaite dans le même temps parvenir à faire des jeux qui poussent répondre aux attentes de ces mêmes joueurs. John Pleasants d'EA nous fait part de son  sentiment sur le sujet :

"Ce qu'il y a à retenir, c'est qu'on a pas fait de hits. Le processus du développement du jeu vidéo a évolué, il devrait en être de même pour le marketing. On ne peut plus penser comme ça 'On a une idée, on part pendant 24 mois et on dépense 30 millions de dollars à travailler sur le jeu, on y ajoute un peu de buzz et on espère que ça va marcher'. Nous avons besoin d'établir un dialogue avec le public, prendre plus de temps, et de nous assurer que nous avons le parfait mélange entre numérique et traditionnel."

Il est certain qu'à partir du moment où Electronic Arts a très probablement subi des pertes à cause des mauvaises ventes de ses jeux, il lui faut rebondir, et les remises en question ne sont jamais de trop.

Source : Forbes.com