La semaine dernière, le Centre national d'enseignement à distance (Cned) a évoqué des attaques par déni de service distribué (DDoS) ayant touché son site et la plateforme " Ma Classe à la Maison " pour un apprentissage à distance.

Pour des actes de cybermalveillance, le Cned a déposé plainte auprès du parquet de Paris et une enquête a été ouverte sous l'égide de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication.

Selon une information du Journal du Dimanche, les premiers éléments de l'enquête confirment bel et bien l'existence de cyberattaques qui ont été renouvelées à plusieurs reprises. Elles émanaient de l'étranger, et en particulier de la Chine et de la Russie.

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Une puissance de frappe exploitée à l'étranger

Une provenance de la Chine et de la Russie ne signifie pas nécessairement que de telles cyberattaques ont été fomentées par des acteurs chinois ou russes. Il est seulement possible d'en déduire que la puissance et les ressources informatiques exploitées pour les DDoS sont localisées dans ces pays.

Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer avait fait mention d'attaques probablement venues de l'étranger. De telles déclarations avaient suscité une certaine surprise et des doutes. A priori, elles étaient donc fondées.

Pour autant, cela ne lève pas les doutes sur un possible manque d'anticipation concernant la capacité des serveurs et de mesures prises pour faire face à un afflux massif de requêtes, y compris à visée malveillante.