Dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs mobiles devront afficher " une information sur la quantité de données consommées, ainsi que l'équivalent des émissions de gaz à effet de serre correspondantes. "

À destination des abonnés, cette information deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2022 et servira dans un objectif de " sensibilisation à l'impact de leur activité et leur consommation numérique sur l'environnement et le climat. "

Le ministère de la Transition écologique et solidaire ne précise pas sous quelle forme une telle information sera communiquée aux abonnés. Les opérateurs ont donc un peu moins de deux ans pour s'y coller et mettre en œuvre une solution, tout comme une méthodologie de calcul.

À défaut de consensus, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie devrait proposer une méthodologie à appliquer.

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Selon l'Ademe, qui publie un guide pratique sur la réduction des impacts du numérique sur l'environnement (PDF), le secteur du numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Avec la forte augmentation des usages, notamment stimulée par les évolutions technologiques, cette empreinte carbone pourrait doubler d'ici 2025.

L'Ademe écrit que pour les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique, 25 % sont dues aux data centers, 28 % aux infrastructures réseau et 47 % aux équipements des consommateurs (ordinateur, smartphone, objets connectés..).