Tandis que les divers projets de la NASA se serrent la ceinture pour négocier plus facilement leur budget auprès du gouvernement, mais également auprès du contribuable américain, la Russie semble ne plus avoir de limites dans ses ambitions relatives à la conquête spatiale.

baikonur  La situation rappellera sans doute la course à la Lune datant de la guerre froide, Moscou venant d’annoncer fièrement allouer 50 milliards de dollars à la recherche spatiale dans les prochaines années.

Vladimir Putin a ainsi annoncé un vaste plan de modernisation de la recherche spatiale en Russie, dont l’objectif fixé à 2020 est de proposer un nouveau spatioport, mais également le lancement de missions spatiales habitées.

Une grande partie du budget devrait être orienté vers la finalisation du Cosmodrome de Vostochny, situé à proximité de la frontière entre la Russie et la Chine. Un cosmodrome qui remplacerait le site de lancement de Baikonur au Kazakhstan. Le président russe a annoncé que comme Baikonur, le nouveau cosmodrome serait ouvert aux autres pays pour y prévoir des lancements divers.

Le budget devrait également permettre à la Russie de s’équiper d’une nouvelle arme de dissuasion spatiale d’ici 2030, sans que l’on sache actuellement en quoi consiste le système, et s’il visera la Terre ou d’éventuels astéroïdes.

La Russie a profité de l’occasion pour rappeler également son projet d’envoyer des hommes au-delà de l’orbite terrestre (ISS), et son intention d’établir une base lunaire servant de point de départ pour des missions vers Mars dans le futur. Dans cet objectif, le premier lancement du nouveau Cosmodrome devrait être une sonde inhabitée à destination de la Lune permettant de localiser la zone idéale pour l’établissement d’une base.

Source : The Verge