Fort de ses 4 milliards d'utilisateurs, dont désormais beaucoup passent par leur smartphone pour échanger sur les réseaux sociaux, Facebook peut participer aux efforts d'analyse de la propagation du coronavirus et y apporter une précieuse aide en fournissant l'historique de déplacement de ses utilisateurs.

De la même façon que Google a annoncé il y a quelques jours fournir des données de positionnement, Facebook va partager ses données dans le cadre de son programme Data For Good, non sans les avoir anonymisées et transformées en agrégats statistiques donnant des indications des mouvements des population mais pas un suivi détaillé des des déplacements des individus.

Facebook donnees deplacement italie

Ces informations pourront être exploitées par des instituts de recherche pour des modélisations de la propagation du virus. Elles comprendront l'historique de positionnement des utilisateurs qui auront laissé cette donnée activée, avec des mises à jour quotidiennes.

Plusieurs cartographies mettront en avant divers paramètres comme le regroupement et le risque de mise en contact entre personnes de différentes régions ou la connectivité sociale sous la forme de la quantité de liens sociaux établis entre personnes de différentes zones.

Facebook connectivite sociale

Facebook proposera aussi une carte voulant mesurer le respect du confinement à un niveau régional par l'observation de l'importance des déplacements au sein des régions.

Le réseau social veut aussi contribuer à définir les besoins en équipements médicaux, et en particulier en systèmes de respiration assistée, en fonction des territoires à l'aide de questionnaires sur les symptômes du Covid-19.

Dans le sillage du scandale Cambridge Analytica, Facebook assure que les données ne sont rigoureusement exploitées que pour ces usages cartographiques et que tout reste anonyme.

Il est également possible de ne pas participer à la collecte d'informations en désactivant l'historique des positions dans les paramètres.

Source : La Tribune