Dans le contexte houleux des révélations de la lanceuse d'alerte Frances Haugen qui pointe du doigt son modèle économique et l'accuse de privilégier les profits au détriment de la sécurité des utilisateurs, Facebook annonce un renfoncement de sa lutte contre le harcèlement et l'intimidation.

" Il est important que tous les utilisateurs de nos applications se sentent en sécurité pour s'engager et se connecter avec leurs communautés. Nous n'autorisons pas l'intimidation et le harcèlement sur notre plateforme, mais lorsque cela se produit, nous agissons ", écrit Facebook.

Même si le contenu en lui-même n'enfreint pas son règlement, le groupe de Mark Zuckerberg indique qu'il supprimera désormais les efforts coordonnés de harcèlement de masse - émanant de comptes multiples - qui visent des personnes pour lesquelles il y a un risque accru de préjudice hors ligne. Des exemples cités sont les victimes d'événements violents ou des dissidents politiques.

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Avec des informations supplémentaires, Facebook pourra également supprimer des messages directs dans la boîte de messagerie, des commentaires sur les profils personnels ou publications. Des comptes, pages et groupes pourront aussi être désactivés.

Facebook entend par ailleurs mieux protéger les personnalités publiques et celles qui le sont devenues de part leur activité, et supprimera les attaques dites dégradantes ou sexualisées à leur encontre. " Parce que ce qui est indésirable peut être subjectif, nous nous appuierons sur le contexte supplémentaire de la personne qui subit l'abus pour prendre des mesures. "