Après deux ans d'enquête, la gendarmerie nationale et le centre de lutte contre les criminalités numériques ont frappé fort et mis à terre la plus grosse plateforme de piratage française : Zone Telechargement. Fermée ce lundi et revenue dans la foulée dans une version qui ne permet plus aucun téléchargement, la plateforme était utilisée par des milliers d'utilisateurs chaque jour. Des utilisateurs qui n'ont pas hésité à exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux.

La Hadopi n'a ainsi pas hésité à jeter un peu d'huile sur le feu sur Twitter en y allant de son propre commentaire :

La commission invite ainsi les déçus de la fermeture de Zone Telechargement à se tourner vers l'offre légale, et notamment sur les différentes plateformes proposées sur l'annuaire mis en place par la Hadopi.

Rappelons que la Hadopi n'avait aucun pouvoir sur Zone Telechargement, puisque le site s'était spécialisé dans le Direct Download et non dans le Peer to Peer. Pas question donc d'intercepter des IP et donc aucune possibilité d'identifier les utilisateurs.

Reste à rappeler à la Hadopi que l'offre légale reste peu intéressante en France, notamment au niveau des nouveautés plombées par la loi sur la chronologie des médias qui impose un délai entre la sortie en salle d'un film et sa diffusion à la télévision ou sur les plateformes de vidéo à la demande : 4 mois au mieux pour la vidéo à la demande au paiement à l'acte et jusqu'à 36 mois pour la vidéo à la demande par abonnement.