Le 15 juin dernier, Microsoft a définitivement enterré Internet Explorer, son navigateur Internet traditionnel. Depuis plusieurs années, la marque américaine avait déjà mis de côté le navigateur pour développer Edge, un autre logiciel avec un coeur issu de Chrome lui permettant, entre autres, de profiter d'une foule de plug-ins.

Internet Explorer

Et si Microsoft avait martelé depuis l'arrivée d'Edge que les jours d'Internet Explorer étaient comptés, soit quasiment depuis le lancement de Windows 10, la marque a finalement mis un terme à l'agonie de son navigateur le mois dernier...

Mais visiblement, les alertes répétées de Microsoft ne sont pas parvenues jusqu'à l'archipel nippon. Le Japon n'a ainsi pas réagi à temps et procédé à la bascule de ses différents systèmes qui dans leur grande majorité sont dépendants d'Internet Explorer. Tout comme de nombreuses entreprises à travers le monde continuent ainsi d'exploiter Windows XP pour des systèmes sensibles comme les distributeurs de billets de banque, le Japon mise encore énormément sur le navigateur défunt de Microsoft.

Qu'il s'agisse d'agences gouvernementales, de très grandes entreprises, d'institutions financières... De nombreux secteurs clés de l'archipel disposent encore de sites Web et d'outils spécifiquement configurés pour Internet Explorer. Selon Nikkei Asia, 49% des personnes sondées au Japon utilisent encore Internet Explorer pour surfer sur le net.

Certains services internes d'entreprises ne sont également accessibles que via Internet Explorer selon le journal, cela concernerait des outils de gestion de présence des salariés, remplissage des feuilles de frais et autres outils du genre.

Le sondage met également en avant qu'en 2022, plus de 20% des sondés ne connaissaient aucun autre navigateur Internet et n'avaient donc pas conscience des alternatives.