La seconde phase d'évaluation du drone nEUROn s'est finalement bouclée sur un succès. Placée sous la responsabilité de la DGA ( Direction générale de l'armement), il s'agissait de tester les capacités furtives du drone militaire lors d'une centaine de vols d'essai s'étant déroulés en France entre le 31 octobre 2014 et le 26 février 2015.

Drone neuron 2  Pendant cette phase, nEUROn a été confronté aux différents radars terrestres et aériens ainsi qu'à des autodirecteurs de missiles. Le drone de 7 tonnes à l'envergure d'un Mirage 2000 a ainsi affiché une empreinte radar digne d'un petit oiseau.

"Le 100e vol a clos les tests de furtivité menés par les services de l'État. Désormais, l'Italie et la Suède vont mener leurs propres essais" a précisé la DGA. La phase finale de test devrait s'achever d'ici la fin de l'année, c'est la Suède qui mènera des tests d'armement, avec le largage d'une bombe MK82 depuis la soute du drone.

Le projet de 400 millions a impliqué cinq nations : France, Espagne, Suisse, Suède et Grèce, il a été confié à Dassault Aviation qui coordonne la participation de cinq autres industriels européens ; Airbus DS, Alenia Aermacchi, Saab, HAI et Ruag.

Aucune date précise n'est actuellement évoquée quant à l'intégration du drone dans les divers systèmes de défensifs et offensifs des armées européennes.

Source : Le Figaro