Après des mois de mise sous pression sur les questions sociales et d'organisation du travail au sein du groupe France Télécom, son patron Didier Lombard, critiqué pour les méthodes de travail instaurées et dont les cas de suicide à répétition ont affaibli la position, ne restera finalement pas en poste jusqu'au mois de juin.

Dans un court communiqué, le groupe français annonce une réorganisation au sommet avec la dissociation du poste de PDG en deux fonctions : Président non exécutif et Directeur général. Didier Lombard prendra le premier rôle tandis que le numéro deux, Stéphane Richard, endosse le second, devenant de fait à partir du 1er mars le nouveau patron de France Télécom.


De gros chantiers à préparer
C'est désormais à lui qu'incombent les grandes décisions d'orientation du groupe, même s'il était déjà largement impliqué dans le processus aux côtés de Didier Lombard. Mais cette nouvelle hiérarchie va lui permettre de composer rapidement son équipe de direction et de prendre dès à présent à bras-le-corps les grandes thématiques comme le développement de la fibre optique, les contenus audiovisuels ou l'arrivée prochaine de Free Mobile ( détenteur de la quatrième licence 3G ) tout en poursuivant le plan qui doit redonner confiance aux salariés en leur entreprise.

En tant que président non exécutif de France Télécom, Didier Lombard ne sera pas totalement absent des grandes décisions mais il ne devrait plus se retrouver au centre des polémiques et des critiques comme ce fut le cas ces derniers mois.