La raison en est plutôt simple, notre homme n'apprécie guère la machine de Nintendo, qu'il considère comme étant un virus :
"[...] Pour moi, je la décrirais [la Wii] comme un virus, qui ne colle pas. Tout le monde vient à la maison, c'est un jouet, les gens doivent réaliser que la Wii est un jouet, pas un produit centré sur le divertissement. Les gens viennent à la maison, ou quelqu'un, ils jouent un peu à la Wii, sentent que c'est vraiment cool, bla bla bla, ils sortent et vont en acheter une. Demandez aux gens combien de fois ils jouent à la Wii, ce ne sont pas les consommateurs core gamers qui l'achètent parce qu'ils ont une Xbox 360 et une Wii ou une PlayStation 3 et une Wii. Les gens qui ne possèdent qu'une Wii, demandez à ces consommateurs combien de fois ils utilisent leur machine."
Si néfaste que ça ?
Tout d'abord, Mr. Liliegrin annonce une évidence. Oui, les "casual gamers", ceux qui ont acheté la Wii sur un coup de tête uniquement pour Wii Sports ou Wii Fit, pourront très bien se passer de la console pendant un certain temps. Ce qui n'est pas le cas de ceux qu'il appelle "core gamers", une catégorie de joueurs existant bel et bien sur Wii et qui eux, se montrent plus fidèles et intéressés par des jeux "consistants", même si assez rares sur la machine.
Fredrik Liliegrin, un homme qui ne développerait sur Wii que s'il était payé pour ça, poursuit sur sa lancée, en reconnaissant que Nintendo a eu le nez creux pour sa console :
"Nintendo est intelligent dans le sens où ils ont réalisé que ce n'était pas une console de jeux vidéo [...]"
C'est y aller tout de même un peu fort. Alors que si on donnait la possibilité à tous ces jeux "gamers" d'être mis en avant, l'offre finirait certainement par être plus riche qu'elle ne l'est maintenant, et la Wii ne serait alors plus uniquement "la console de Wii Fit".
