En début de mois, le gouvernement a lancé la nouvelle Police de Sécurité du Quotidien. Dans le cadre de ce dispositif, le ministre de l'Intérieur va lancer officiellement cet après-midi la Brigade numérique.

Installée à Rennes mais accessible partout et à compétence nationale, cette plateforme avec une vingtaine de gendarmes sera ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec un service proposé dans plusieurs langues (français, anglais, italien et allemand).

Depuis l'ordinateur, le smartphone ou la tablette, elle proposera un espace d'orientation et de renseignement aux internautes, et offrira des services du type de ceux d'une brigade territoriale.

" Elle a pour objectif d'offrir les mêmes services qu'une unité territoriale classique : accueillir le public, renseigner, informer et orienter l'usager vers la plateforme la plus adaptée ", peut-on lire sur Gend'info.

Pas question de se substituer au numéro d'appel d'urgence 17 (ou 112). La communication avec les usagers pourra se faire à travers un formulaire de contact et une fenêtre de messagerie instantanée sur le site web de la gendarmerie, Messenger de Facebook ou par le biais de messages privés sur Twitter. En fonction des demandes, un délai de réponse ne devrait pas dépasser 24 heures.

En matière de services dématérialisés pour une police et gendarmerie connectées, les pré-plaintes en ligne ont été étendues en début d'année aux faits de discriminations. Au printemps, une plateforme de signalement des faits de violences sexuelles et sexistes sera ouverte. En outre, il y a un projet de dépôt de plainte en ligne pour les escroqueries sur Internet.