De temps en temps, Mediamétrie-eStat fait un point sur la situation des navigateurs en France. Des positions sont ainsi établies en s'appuyant sur un classement CybereStat de sites souscripteurs. Pour janvier 2013, il est constitué de 10 groupes et 29 sites.

Une étude sacre Google Chrome comme le premier navigateur utilisé en France. En janvier 2013, il est à l'origine de plus d'un quart des visites des sites ( 25,9 % ). Internet Explorer pointe en deuxième position avec 24,2 %. Le classement est complété par Firefox avec 22,8 %, tandis que Safari est au pied du podium ( 13,5 % ).

Mediametrie-eStat-navigateurs-janv-2013

AT Internet publie régulièrement un baromètre des navigateurs pour l'Europe avec un focus sur la France. Avant une prochaine publication, le dernier baromètre est celui de novembre 2012. Le podium est ici différent puisque constitué d'Internet Explorer ( 33,4 % ), Firefox ( 23,6 % ) et Google Chrome ( 23,4 % ).

Reste toutefois des tendances similaires - qui ne sont pas forcément vérifiées au niveau mondial - avec la progression de Google Chrome en France, la baisse et stabilisation de Firefox, et la chute d'Internet Explorer.

Pour la promotion de Chrome, Google a un atout de poids avec son moteur de recherche dont la part de marché est supérieure à 90 % en France. Lorsqu'un utilisateur IE ou Firefox se rend sur la page d'accueil du moteur, un petit encart le prévient qu'il peut " surfer encore plus vite " en installant Google Chrome.

Rappelons en outre que l'essentiel des revenus de Mozilla ( 85 % en 2011 ) provient de la fonctionnalité de recherche de Firefox et donc de la présence Google avec lequel un accord de partenariat a été signé au moins jusqu'en novembre 2014.

Âgé de huit ans, c'est Firefox qui a véritablement permis l'émergence d'une concurrence forte à Internet Explorer. La progression de Google Chrome ( première version stable en décembre 2008 ) n'en demeure pas mois spectaculaire.

Le côté bénéfique est que les navigateurs progressent dans le sens du respect des standards Web. Même Microsoft convient que le fait d'avoir été bousculé l'a réveillé pour Internet Explorer.