C'est une situation qui est évoquée depuis des années, et que Google a toujours réfutée jusqu'ici. Et pourtant la marque vient d'admettre devant une commission parlementaire indienne que Google Asssistant pouvait se montrer parfois trop indiscret.

Des représentants de Google ont ainsi admis que Google Assistant pouvait parfois "écouter" mais surtout enregistrer des bribes de conversations des utilisateurs à leur insu.

Google Home Mini

Installé dans les enceintes connectées et smartphones, l'assistant de Google est systématiquement en mode écoute, notamment pour répondre immédiatement aux fonctionnalités vocales. Or, cette écoute "passive" ne le serait pas totalement puisque l'assistant enregistrerait parfois les sons captés sans prévenir l'utilisateur.

Car s'il est établi que Google enregistre les conversations après avoir déclenché son assistant avec la commande "OK Google", la marque s'est toujours défendue d'opérer un espionnage permanent des utilisateurs. Les enregistrement ne durerait que quelques secondes selon Google et si aucune activation via "OK Google" ne suit, alors ces enregistrement ne sont ni sauvegardés, ni envoyés vers les serveurs de la marque.

Google tente alors de se défendre en indiquant que les écoutes portent toutes sur des conversations générales et qu'aucun contenu sensible n'a été enregistré. La question qui se pose est : comment la marque peut-elle s'en assurer ? Cette précision jette également le doute sur l'accès de Google à ce type d'écoutes. Par ailleurs, ce retournement de veste risque de mal passer auprès de l'administration américaine auprès de laquelle Google avec certifié sur l'honneur que son assistant n'enregistrait pas les conversations sans avoir été activé...

La situation étant désormais établie, l'assistant de Google pourrait constituer une violation de la vie privée et être sanctionné dans plusieurs pays à travers le monde.