Grâce à un montage d’optimisation fiscale mis en place par Google, le moteur de recherche américain ne paye que 20,5 millions d’euros d'impôts pour l’année 2020 pour un chiffre d’affaires déclaré au fisc français de seulement 576 millions d’euros, montant qui correspond uniquement aux services rendus par la filiale française aux autres entités du groupe.

argent-billet-monnaie-cash

Mais, selon l’observatoire SRI, de l’Olivier Wuman et de l’Udecam. le chiffre réel est en fait bien plus élevé, proche de 4,5 milliards d’euros grâce, en partie, à la publicité qui s’affiche sur le moteur de recherche. Une autre partie du chiffre d’affaires est aussi générée par ses différents services : YouTube, AdWords, AdManager, AdMob,…

Sur cette base, en réalité la société américaine aurait dû payer entre 200 et 350 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices auprès du fisc français. Et ce n’est pas la première fois que Google a des soucis avec les charges qu’il est censé payer à la France. Pour rappel, en 2012, un redressement fiscal de 1,115 milliard d’euros réclamé par le fisc et contesté par Google, dont le tribunal administratif lui avait donné raison en juillet 2017. Ou encore une plainte au pénal auprès du parquet national financier, avec un montant exigé de 189 millions d’euros.