Il avait plaidé coupable en janvier dernier. Âgé de 21 ans, Ryan Hernandez a été condamné cette semaine à une peine de trois an de prison aux États-Unis et près de 260 000 dollars de dommages-intérêts à Nintendo.

Après sa peine de prison, le hacker de Nintendo sera en liberté surveillée pendant sept ans et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Rappel de l'affaire

En 2016 et alors qu'il était encore mineur, le jeune Américain - avec l'aide d'un complice - avait utilisé une technique de phishing pour dérober les identifiants d'un employé de Nintendo. Avec des certificats électroniques, ils ont servi à obtenir un accès à des serveurs et pour télécharger des milliers de documents confidentiels en rapport avec les consoles et jeux vidéo du groupe japonais.

Switch Fortnite 2
Parmi les documents, il y avait des informations préalables à la sortie de la future console Nintendo Switch qui ont été divulguées publiquement. Après cette fuite et une enquête sur le piratage, Ryan Hernandez et ses parents ont été contactés par des agents du FBI en octobre 2017.

Quitte pour un simple avertissement en raison de son âge, le hacker a récidivé entre au moins juin 2018 et juin 2019 avec le piratage de plusieurs serveurs de Nintendo et le vol d'informations confidentielles sur des jeux vidéo, consoles de jeu et des outils de développement.

Ryan Hernandez a utilisé son butin pour son propre intérêt en modifiant des consoles Nintendo et pour un accès à des jeux piratés. Il s'est vanté de ses exploits sur des plateformes comme Twitter et Discord, et a partagé certaines informations volées.

Il a également administré un forum en ligne " Ryan's Underground Hangout " où il discutait avec une communauté de produits Nintendo et de vulnérabilités affectant le réseau de Nintendo. Agissant en ligne sous le pseudonyme de RyanRocks (ou Ryan West), il a reçu la visite du FBI à son domicile en juin 2019.

Avec le matériel saisi, les agents du FBI ont découvert non seulement des milliers de fichiers confidentiels de Nintendo, mais une analyse approfondie de ses appareils avait également révélé l'accès à des contenus pédopornographiques. Plus d'un millier de vidéos et images détenues dans un dossier du nom de " Bad Stuff. "